LFV Festival, une première soirée d'anthologie !

Dans cette première partie, nous allons nous consacrer à la première journée du festival.

Présentation générale 

          Le LFV Festival est un des festival hardmusic les plus reconnus de France et qui a lieu comme chaque année dans l’Espace culturel Alexandre Gaultier, en plein cÅ“ur de la petite ville de Varades en Loire-Atlantique. Cette année le festival fête ses 5 ans et pour cette édition anniversaire, les organisateurs nous ont concoctés un line-up avec la crème de la crème internationale du hardstyle. Pour fêter leurs 5 ans comme il se doit, le thème des casinos a été choisit ce qui laisse place à une imagination débordante.

Organisation

          Pour cette première soirée, nous arrivions de Nantes et nous n’avons trouvé aucun fléchage indiquant le festival. Cependant l’espace Alexandre Gaultier est bien fléché ce qui ne pose aucun problème d’accès. Une fois arrivé sur place, un grand parking bitumé et éclairé accolé au festival nous attendait. Petit bémol tout de même sur le fait que les lampadaires du parking ne soit pas allumés à 5h00 lors de la fin du festival. Pour entrer dans le festival, un très beau portique décoré en cohérence avec le thème nous attend. 

          De nombreux bénévoles sont là pour scanner les pass sanitaires et les billets avant de se faire fouiller. La gestion des flux est fluide et il n’y a pas ou très peu d’attente. La zone extérieure du festival est composée d’un espace sanitaire, d’un snack, de bar et de table. L’espace intérieur est lui principalement consacré à la scène et des bars. Un petit espace boutique est également disponible pour ceux qui souhaitent acheter du merch aux couleurs du festival. La salle se prête particulièrement bien au festival avec des accès sur l’extérieur depuis l’avant, le milieu et l’arrière de la fosse. C’est particulièrement agréable de pouvoir circuler à ses guises et de ne pas avoir à piétiner. Les paiements au sein du festival se font via un système de token, en forme de jeton de poker pour rappeler le thème. 2 caisses centrales sont là pour vous en distribuer et elles acceptent les paiements par espèces ou carte bancaire. Les tarifs des consommations sont plus que raisonnables :

• 1 token le coca
• 2 tokens la bouteille d’eau
• 2 ou 3 tokens la bière (blonde, blanche oumystic)
• 5 tokens le sandwiche américain
• 3 tokens le sandwiche saucisse
• 2 tokens la barquette de frite
• 8 tokens la casquette
• 1 token la consigne du verre
• Sachant que 8 tokens = 10 €, 16 tokens = 20 €, À¢Â€Â¦.

La gestion des flux au niveau des bars/snacks est elle aussi excellente grâce à un nombre important de bénévole qui sont très efficace !

La scène

          Cette scène est à l’image du festival et de sa réussite. Cette année, finis la toile tendu de l’an dernier. Le festival à voulut marquer le coup de leur édition anniversaire avec un décor en 3D, sculpté dans du bois ! Le thème étant les casinos, on retrouve bien évidement des références aux jeux de cartes, au jeu de roulette, au poker, au jeu d’arcade, À¢Â€Â¦.. Leur tête géométriqueen 3D, signature des scène du LFV Festival, est cette année ornée d’un chapeau de joker pour rappeler leur 5^ème anniversaire.

Cette année, la scène est composée aux extrémités gauche et droite de 2 écrans LED géants encastrés dans un décor de borne d’arcade, le tout entouré de barre LED, de stroboscope et de lyre. La partie centrale est quant à elle composée d’un décor en arrière plan avec des cartes, une roulette et la tête en 3D sur laquelle est réalisée du mapping. Le DJ Booth est lui caché par un écran LED. Une grande quantité de light est également dispersée dans ce décor. Des canons CO2, des machines à étincelles et des canons à confettis viennent compléter ce setup impressionnant !

Niveau son, la scène est entièrement équipée de L-acoustic avec 2 racks de 5 enceintes suspendus et de 4 subs KS 28. Inutile donc de préciser que le son est incroyable, précis et puissant quelque soit l’endroit oÀƒÂ¹ l’on se trouve dans la salle. A noter qu’un renvoi est présents au milieu de la salle pour garantir une qualité de son optimale jusqu’au fin fond de la salle.

L’ambiance

          En cette période de Covid-19 et de réouverture des clubs et festivals, l’ambiance était bien évidement au rendez-vous. Le public est connaisseur et aguerris à la Hardmusic puisque la plupart est vêtu d’un vêtement ou d'un accesoire de DJ hardstyle/hardcore ou de différents festivals spécialisés en Hardmusic comme Defqon.1, Qlimax ou encore Dominator. Le public était là pour faire la fête dans une ambiance bonne enfant sans prise de tête. On a d’ailleurs pus croiser certains DJ dans la foule en toute décontraction comme Durky Bass ou encore Strike Blood qui jouera lors de la deuxième soirée. Les équipes de sécurité et de secours sont aux aguets et interviennent très rapidement lorsque des problèmes surviennent. Nous n’avons été témoin d’aucun problème mis à part quelques cas d’alcoolisation avancés en fin de soirée, mais là dessus rien de très différents par rapport aux autres festivals.

Le déroulement de la soirée

          Nous sommes arrivés à 21h00 pour l’ouverture du festival et nous étions d’ailleur dans les premiers à découvrir cette sublime scène ! La soirée à démarrée par un set de 1h30 de Hastro. Un set qui a du être compliqué à gérer pour l’artiste puisque les festivaliers ont mis énormément de temps avant d’arriver. Résultat : très peu de personne présente et encore moins de réactifs aux sollicitations du jeune DJ angevin. Pourtant ce jeune DJ à tout d’un avenir prometteur avec un set parfait pour se mettre dans l’ambiance avec un mélange de psytrance et de hardstyle, le tout parfaitement enchainé. 

Ensuite est venu le moment de notre DJ hard français bien connus : Damien RK. Un début compliqué pour lui aussi avec peu de festivalier de présent mais après les premiers kicks rawstyle, on a pu voir l’arriver en nombre des fans. A noté également la présence de Mc Livid qui a su mettre l’ambiance et réveiller cette foule de guerrier. Damien RK a navigué entre ses tracks et des tracks rawstyle voir même hardcore comme Shadow World de Re-Style et Vertex. Ensuite le moment que nous attendions avec impatience est arrivé. 

La Crazy Time animée par Durky Bass est absolument incroyable. Des premières secondes du set jusqu’aux dernières secondes, c’est une pluie de confettis qui nous tombe dessus. Un défilement de personnage costumés tous plus délirant les uns que les autres arrivent chacun leur tour sur scène avec des dizaines de bouées et ballons à lancer dans le public. Pour ceux qui connaissent Defqon, c’est une Power Hour made in LFV Festival. 

Damien RK est ensuite revenus pour un set spécial Hardstyle Carnival. Là aussi beaucoup de personne déguisé pour une ambiance complètement déjantée sur un fond de musique ressemblant à certains set du Karnival Festival en Hollande. Nos artistes français ont ensuite laissés la place à une brochette de hollandais dont Audiotricz ont été les premiers à fouler la scène de cette cinquième édition. 

Grands habitués du LFV Festival, ils ont une nouvelle fois mis l’ambiance avec leurs classiques et quelques ID bien sympathique. Après un démarrage sur les chapeaux de roue avec un gros kicks pour marquer l'entrée et des enchainements très propre, le set se terminera sans avoir vu passer la fameuse track Shamed jouer en live lors de l'Endshow de Defqon.1 2019. Le public était réactif et répondait présent à chaque drop. 

Le deuxième duo hollandais de la soirée était Frequencerz qui sont eux aussi des habitués. Arrivés sur scène en costume Napoléonien, ils ont vite retiré le déguisement pour une tenue plus légère. Leurs puissants kicks ont mis le feu au LFV Festival et la température dans la salle a d’ailleurs sensiblement montée d’un cran. On a bien évidement eu le droit à leur grand classique comme l’anthem de Defqon.1 2017 À‚« Victory Forever À‚» mais aussi à de nouvelles tracks qui devraient bientôt voir le jour. 

Ran-D c’est ensuite occuper de prendre le relai derrière les platines en commencant en douceur par son remix 2020 de Living for the Moment pour enchainer avec ses collabs avec Le Prince comme Run from Reality ou encore Fight Fire with Fire. Il a ensuite lancée sa collab avec D-Sturb & LXCPR Dance with The Devil. McLivid a d’ailleurs cherché a faire monter D-Sturb sur scène à cette occasion malheureusement il n’était pas encore prèt. Ran-D a finalement clôturé son set avec des BPM plus élevés avec notamment F*ck Corona avant de laisser les platines à D-Sturb pour clôturer cette soirée. 

D-Sturb nous a d’ailleurs livré un set d’exceptions avec des kicks très puissant comme on peut en attendre de lui. Un set plutôt classique de sa part mais ultra efficace avec un son encore une fois exceptionnel dans cette salle de Varades.

Conclusion

          Cette première soirée était riche en émotion avec à la fois de l’excitation de pouvoir retourner en festival et un sentiment d’émerveillement face à ce festival très prometteur dont nous sommes toujours surpris de son évolution chaque année. L’organisation est impeccable avec une gestion des flux à la perfection. Il est vrai que si niveau line-up il parait compliqué de faire mieux, on voit parfaitement une deuxième scène s’installer en extérieur typée Hardcore et une scène intérieur dans le même format actuel mais encore plus poussée en détail avec par exemple davantage de décor et de FX comme des flammes ou des lasers. Pour les fans de Hardmusic, ce festival est un incontournable en France et nous ne manquerons pas de suivre son évolution. Cette première soirée était bien trop courte alors on y retourne une nouvelle fois pour la deuxième soirée qui s’annonce encore plus exceptionnelle avec la venue de KELTEK, Devin Wild et chose rare en France : Evil Activities !

Le récap du deuxième jour c'est ici.