MC Tonio - LFV Festival 2021
Plusieurs semaines après la Fruity as Fuck II organisée par son collectif Les Fruitos, MC Tonio a accepté de nous accorder la première interview de sa vie afin de se confier à nous sur le métier de MC, ses projets et son début de carrière. C'est en exclusivité que l'on vous propose de découvrir sa vision de la Hardmusic.
Pour débuter, est-ce que tu peux commencer par te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ?
Du coup je m'appelle Antonin, j'habite vers Avignon, j'ai 26 ans et à mes heures perdues, on m'appelle MC Tonio. Dans la vie j'effectue le métier de commercial et après je suis un passionné de Hardmusic et de festival. Je fais ça depuis plus d'une dizaine d'années on va dire et MC Tonio, nouveau projet, nouveau délire depuis quelques mois.
Est-ce que tu peux nous expliquer un peu plus ce que c'est être un MC ?
Alors être un MC, le plus gros du travail on va dire que ça va être d'accompagner le DJ sur scène, bien que la plupart du temps les DJ n'ont pas forcément besoin de nous mais on va dire que le but d'un MC ça va être de créer une connexion encore plus forte entre le public et la scène. Le but, ça va être de faire en sorte que le set du DJ et la voix du MC fasse un mélange explosif, pour que les gens soient encore plus captivés puis pour qu'ils lâchent prise et qu’ils donnent tout quoi. Et puis après, tu peux aussi faire des voix off pour poser sur certains morceaux, il y en a qui font ça aussi, c'est une alternative. (petit exemple de ce qu'est un MC juste en dessous)
Okay super ! Les MC, c'est quelque chose qui n’est pas trop répandu encore en France. On voit beaucoup ça aux Pays-Bas, dans les gros festivals, est-ce que tu sens qu'il y a une évolution possible en France pour les MC ?
Bah j'ai envie de te dire, de toute façon, sans être défaitiste, mais on ne pourra pas faire pire. J’ai envie de dire aujourd'hui, c'est sÀƒÂ»r que comme tu dis, la Hardmusic en France c'est en train de se développer petit à petit, on en parle de plus en plus, il y a de plus en plus de personnes passionnées qui essayent de la développer, on a des DJ, on a des des gros DJ qui sont en train de monter, voire même d'autres qui ont déjà monté. Maintenant au niveau des MC, c'est sÀƒÂ»r que ça fait partie de la culture mais ce n'est pas ce qui va être recherché en premier. Maintenant c'est à nous, j'ai envie de dire, en tant que MC, d'être professionnel, d'être sérieux et puis de faire en sorte qu'on nous apporte de l'intérêt.
C'est comme je dis, ça ne peut qu'être mieux, à nous d’être pro. Tous ensemble, je pense qu'on peut arriver à faire quelque chose, à faire en sorte que ça évolue et après, aux évents et boÀƒÂ®te aussi de faire confiance aux MC français comme ils font confiance aux DJ français histoire de leur donner un petit peu de visibilité et puis on verra par la suite. Mais ça peut que s'améliorer de toute façon, de là oÀƒÂ¹ on part, j'ai envie de dire.
Comme tu l'as dit juste avant, tu as démarré le projet MC Tonio il y a quelques mois, pourquoi est-ce que tu t'es lancé dans ce nouveau projet ?
Alors, c'est vraiment parti d'un délire entre collègues, mes collègues qui sont les Fruitos que pas mal de personnes connaÀƒÂ®tront je pense. Donc c'est parti d'un délire pour la Fruity as Fuck act I. On était un petit peu novice mais on voulait quand même marquer un peu les esprits et donc c'est vrai que moi j'ai tendance à avoir le micro facile, j'aime bien mettre l'ambiance, j'aime bien faire le clown donc j'ai pris le micro et c'est vrai que de suite j'ai eu des bons retours de la part des collègues, j’ai eu des bons retours de la part des personnes qui étaient là.
Et je me suis dit que j’allais me laisser prêter au jeu et puis on verra. Au début je n’avais pas forcément fait de page Insta ni Facebook, je me suis laissé prendre au jeu et puis petit à petit par la suite on m'a vite fait confiance et de très bonnes connaissances, et de bonnes relations aussi, m'ont aidé dans ce projet. Donc, pour l'instant, je me laisse porter. Voilà, c'est encore tout neuf mais ça va très vite, ça allait très vite sur la fin de l'année donc c’est cool.
C’est super-cool, c'est un beau projet, justement pour développer un peu les MC en France. C’est vraiment bien qu'il y ait des gens comme toi qui se lance là-dedans pour développer un peu cette culture en France, pour avoir des événements qui ressemblent on va dire à ce qui se passe un peu aux Pays-Bas.
Ouais, voilà, c'est le but. C'est vrai qu'il y a des gros MC aux Pays-Bas, mais je pense que ça pourrait être pas mal d'avoir des porte-parole reconnus aussi en France, comme Villain ou Livid aux Pays-Bas. Enfin il y en a plein et on fait appel à eux en France parce que forcément c'est les meilleurs MC et dans ce domaine-là. Donc ça serait cool qu'on puisse en avoir en France pour animer les évents français. Et puis même, pourquoi pas à l'étranger derrière ? Mais déjà d'avoir des MC un peu reconnu en France, ça pourrait être bien.
Du coup toi, comme tu l'as dit juste avant, MC Tonio s'est parti d'un délire pour la Fruity as Fuck I en juillet. Après tu es passé aussi sur la scène du LFV Festival pour la Crazy Time avec Durky Bass, c'était quoi tes sensations quand tu as piqué le micro à MC Livid qui est un des plus grands MC en Hollande ?
Forcément beaucoup de pression ! Alors je tiens à préciser que je ne lui ai pas piqué le micro (rire), on était tous les 2 mais c'était cool justement, c'était d'autant plus cool d'avoir pu partager la scène avec lui. Cependant, grosse pression parce que moi mine de rien je suis encore novice, j'apprends tous les jours ; enfin j'apprends à chaque prestation. Heureusement que j'ai eu Arnaud de Durky Bass qui m'a mis à l'aise. C'est vrai, qu’on s'est vachement préparé ensemble mais le fait de partager la scène avec Livid, qui n'était pas prévu de base, ça a mis un coup de pression supplémentaire et en fait on s'est super bien entendu.
Il est resté super-simple avec moi, super-bon délire et sur scène, ça s'est ressenti car il n'y a pas une fois oÀƒÂ¹ on a parlé en même temps. C'était cool, c'était de la pression, mais c'était une super expérience et donc du coup merci à Livid, Durky Bass et puis à Sylvain du LFV Festival de m'avoir laissé cette chance, parce que c'était ouf. Et surtout, si je ne dis pas de bêtises, c'était ma 2ème prestation. C'était ma première vraie expérience on va dire après la Fruity as Fuck I. Et pour l'instant, c'est la plus grosse, donc non, c'était cool, très enrichissant.
Ouai, c'est vrai qu'il y a eu une belle alchimie entre vous 3 et puis même ceux qui étaient costumés, c'était vraiment une mini Power Hour.
Ouai c'était une super énergie, personne ne s'est marché dessus, Durky il a pu faire son set à fond et les gens étaient réceptifs. Le public du LFV est vraiment excellent !
Après cette date, tu as été aussi plusieurs fois MC à l’Xses avec Strike Blood pour une date avec Rooler et Act of Rage mais aussi pour la French Party organisée par Durky Bass. C'était quoi, un peu les retours du public et des différents artistes avec lesquels tu as travaillé ?
Ce qui est cool, et c'est pour ça, je pense, qu'aujourd'hui j'ai continué ce projet même si au fond ça reste quand même un délire. C’est qu’en fait, à chaque fois que je le fais, j'ai des bons retours donc ça fait plaisir. Ça veut dire que moi déjà je prends du plaisir à faire ce que je fais, et je pense que ça se ressent. Même si ce n'est qu'un délire, je le fais professionnellement par respect pour les personnes qui me laissent ma chance et puis pour les artistes aussi qui prennent le risque de me faire monter à côté d'eux sur scène. Parce que mine de rien, à chaque fois qu'ils montent sur scène, ils ont quand même des choses à prouver et ils rajoutent un risque qui est moi sachant que je suis novice et donc ils ne savent pas trop comment ça va se passer avec moi sur scène.
Tout le monde m'a fait confiance assez rapidement et à chaque fois j'avais des bons retours du public. Attention, j'avais aussi des axes d'amélioration. Les artistes, même mes collègues, les Fruitos, vu qu’ils sont tous passionnés et très honnêtes, tout le monde me disaient un petit peu là ou il fallait que je fasse attention. Chaque prestation, il y avait des plus et des moins donc du coup j'ai travaillé un petit peu sur tout ça mais beaucoup de positif. Ouais, beaucoup de positifs, les gens aiment beaucoup mon énergie donc ça fait plaisir !
Justement, tu fais partie des Fruitos, un collectif de passionnés. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur ce collectif ?
Alors les Fruitos pour la faire rapidos, ça a commencé par une page Instagram, oÀƒÂ¹ l’on ne postait que des vidéos oÀƒÂ¹ on faisait les cons en festival et tout de suite, ça a beaucoup plu. Les gens nous ont suivis assez rapidement et vu qu'on est forcément des passionnés, le tout début, vraiment le début, ça a un petit peu commencé à l'anniversaire d'Alexis, le président de l’association. On y avait booké, je vais dire des bêtises, mais 4, 5 ou 6 DJ. Il me semble qu'il y avait Soulblast,À¢Â€Â¦
Et donc de là, on s'est dit mais pourquoi ne pas faire un évènement officiel. Donc on s'est lancé et on a fait la Fruity as Fuck act I, ça a bien marché parce qu'en plus on était en plein confinement donc ça s'est rempli vraiment très vite. Sur cet évènement on a vendu 400 places alors qu’à la base, on voulait limiter à 300. Et donc on n’était pas une association encore, je peux le dire maintenant que c'est passé ça (rire). Mais on a dit il faut faire les choses bien maintenant si on veut évoluer et puis pour se couvrir, pour couvrir les gens, donc on a dit allez, on cherche un nouveau lieu, on cherche des partenaires, on essaie de lancer notre mini festival, notre soirée Fruity as Fuck act II (notre récap juste ici). Là c'était vraiment la soirée officielle en tant qu’association. Et puis avec une grosse line up et des partenaires au Must club à Bellegarde-en-forez, dans une vraie boite enfin, voilà un petit peu l'histoire des Fruitos.
Justement la Fruity as Fuck II elle a eu lieu 4 mois après la première il me semble, donc c'est vrai qu'il y a eu un temps de préparation assez court. Si on revient plus en détail sur cet événement que vous avez fait, c'était assez fou niveau line-up ; il y avait Sickmode, Malice, Dimitri K, Thyron, Hysta, Riot Shift, À¢Â€Â¦ c'était dingue, ça devait être assez intense quand même comme boulot.
Ouai ! Il a, comme on dit, fallut porter ses corones et puis aller à fond dans le truc donc c'est ce qu'on a fait, on est vraiment une équipe de passionnés, on a tous un petit peu mis la main à la pâte et c'est vrai qu'on a organisé cet évènement, même je dirais en 2 mois parce qu'en fait, juillet, on terminait la Fruity as Fuck act I. Après on est tous partis en vacances, il y avait encore un petit peu du COVID donc on ne savait pas trop oÀƒÂ¹ on allait et puis dès qu'on a eu une espèce de feu vert comme quoi on pouvait organiser cette soirée, c'est vrai, que ça s'est passé en 2 mois. Il y a beaucoup de personnes qui se sont beaucoup investis pour communiquer avec toutes les agences, booker les DJ, trouvé le lieu ça n'a pas été une chose facile. On a eu la chance d'avoir le Must qui nous a fait confiance, grâce à Damien RK qui a parlé de nous, pour nous aider parce qu'il les connaissait. Et donc ça a été beaucoup de travail mais dans l'ensemble tout s'est bien passé. Il y a eu un gros taf de la part de Fanny de chez NRV au niveau de tous les visuels, tout ce qui était les graphismes, les affiches et tout ça. Voilà tout le monde s'est investi et ça s'est super bien passé donc ça a été court mais moi, je n’ai pas l'impression que ça a été vraiment une galère, on a vraiment pris plaisir à être chargé en travail comme ça et puis voilà.
Il y a une évolution je crois qui est en préparation. On a vu quelques posts sur les réseaux comme quoi vous avez peut-être une suite à ça. Est-ce que tu peux nous le confirmer ?
Ah bah pour l'instant, je ne vais rien dire, je vais rien pouvoir dire mais oui, les Fruitos ne comptent pas s'en arrêter là et on reste sur 2 succès, on touche du bois et on va essayer de faire quelque chose. Voilà, on est sur un début de projet, je ne peux pas en dire plus, pas plus gros, pas plus petit, pas différent ou peut-être, on ne sait pas, on est sur un début de projet mais voilà on ne va pas en rester là. Il y a quelque chose qui se prépare !
On a hâte de découvrir ça alors ! Tu as également posé ta voix pour l'anthem de la Fruity as Fuck II avec Strike Blood, c'est quoi tes relations avec lui ?
Bah Marvin c'est le frérot comme on dit. Marvin c'est un vrai ami maintenant, on s'est connus quand il était encore avec Arnaud sous le groupe Durky Bass et c'est vrai que de se croiser en bringue tout le temps, on a tissé des liens. Et puis maintenant, sous le projet MC Tonio, on a été amené à se fréquenter encore plus souvent, à discuter encore plus souvent et maintenant ce n'est plus une simple connaissance quoi, c'est un vrai ami, il a su me faire confiance et ça nous a rapprochés donc voilà, on s'entend super-bien et encore merci à lui pour tout ce qu'il a fait pour moi.
Pendant la Fruity as Fuck II, tu as tenu le micro pendant 8/9h. Du coup tu as dÀƒÂ» composer avec l'improvisation, est-ce que tu as des conseils à donner pour ne pas être à court d'idées ?
Des conseils ? Moi je sais que je suis une personne qui se remet beaucoup en question et je ne suis pas de nature stressée, mais qui veut faire les choses bien, donc c’est vrai que je me suis quand même un petit peu inspiré des grands. J'ai écouté des sets et puis un petit peu au feeling, comment la foule réagi, comment les DJ sont sur scène, l'énergie et puis s’inspirer un petit peu de Villain, de Livid, de Nolz. Vu que c’est de l’anglais, comprendre un petit peu ce qu'ils font, ce qu’ils disent et puis se remettre en question pour se dire : voilà, justement il ne faut pas que je répète tout le temps la même chose, faut pas que ce soit chiant pour les gens, parce que je pense que quand tu as un MC qui est lourd au micro, il n'y a rien de pire pour les gens. Donc être inventif, rester soi-même et prendre un petit peu à droite à gauche de toutes les idées et mettre sa petite touche personnelle. Voilà, faut réfléchir un petit peu, il n'y a pas 45 millions de trucs à dire, mais faut réfléchir quand même pour que ça passe bien auprès du public.
D'accord et en tant que MC français, est-ce que tu as des projets ou des rêves que tu aimerais atteindre avec ton projet MC Tonio ?
Non. Honnêtement, pour l'instant on est vraiment dans le commencement. Sur le fond, ça reste encore un délire mais un délire qui petit à petit prend de l'ampleur et dans lequel je reste professionnel donc si derrière ça grossi, tant mieux et je ferai en sorte de faire quelque chose de sérieux pour que ça grossisse. Il n'y a pas de raison, j'ai envie de dire. Mais après non, des rêves ou des objectifs ; si ! Ce serait de grossir et puis d'arriver à faire des scènes françaises, des scènes comme le LFV oÀƒÂ¹ je suis déjà monté, ou des choses comme Hardkaze. Ca peut être un objectif à moyen terme et puis on verra bien de quoi est fait demain. Déjà que l’on se sorte de cette crise, que les festivals reprennent. Donc ça serait ça l'objectif, que le projet grossisse sans prise de tête, vraiment délire.
On va suivre ça avec attention pour voir oÀƒÂ¹ est-ce qu'on peut te recroiser à l'avenir alors. Si tu devais choisir un artiste à accompagner sur scène, tu voudrais que ça soit qui ?
C'est compliqué ça comme question ! Il y en a trop ! Après j'ai déjà eu la chance d'être avec un petit peu le gratin à la Fruity as Fuck act II. Donc j'ai eu Malice qui est un de mes artistes préféré, Sickmode, donc quoi demander de plus ? Après on pourrait parler de Radical Redemption, Act of Rage, Warface, des artistes comme ça c'est sÀƒÂ»r que ça serait un kiff. Maintenant je pense aussi à toutes les personnes qui m'ont aidé et qui m'ont fait confiance assez rapidement notamment Strike Blood et Durky Bass.
Pour moi ça serait vraiment un plaisir de devenir un réel MC pour eux, je l'espère et ils ont la chance de continuer d'évoluer et de monter sur des grosses scènes. Ce serait peut-être limite plus un objectif pour moi de rester à leurs côtés, avec qui je m'entends super bien sur scène et qui m'ont fait confiance plutôt que de me diriger sur des gros tout de suite. Voilà, j'ai eu la chance de faire du gros, on a des supers artistes en France donc s'ils peuvent évoluer, que moi je peux évoluer avec eux, sachant qu'on est tous des collègues et qu'on s'entend super bien, ça serait top !
Donc pour résumer, ça serait un peu d'évoluer main dans la main avec eux, avec ce qu’il y a déjà en France.
Ouais, voilà, c'est clair. Surtout quand je vois comment ça s'est passé sur scène avec eux, je le répète, mais c'est des potes ça se passe super bien. Je veux dire, moi, je me reconnais vraiment dans ce qu'ils font comme travail, l'énergie qu’ils dégagent sur scène, c'est exactement l'énergie que je veux dégager aussi avec le public. Donc je pense qu'on s'entend super bien sur scène et ça se ressent. Donc s'ils grossissent, grossir avec eux ça serait top.
Dernière petite question, est-ce que la pose de ta voix sur des tracks comme peut le faire par exemple Villain, c'est quelque chose que tu as envie de développer ?
Alors, tu vois, il y a pas longtemps, il y a Hysta qui m'a envoyé un message pour un projet justement, donc ça m'a fait super plaisir. Malheureusement, je ne suis pas équipé niveau studio, niveau micro, niveau logiciel, niveau compétence pour remasteriser, retoucher. Tout ça, c'est vraiment quelque chose d’informatique et des techniques que je ne maÀƒÂ®trise pas. Je ne suis pas équipé au niveau du matos. Donc du coup je pense que ça ne va pas se faire ; enfin c'est sÀƒÂ»r, ça ne va pas se faire, mais tu vois, c'est quelque chose qui m'a fait plaisir. Maintenant est-ce que moi j'ai envie de le développer ? Je n’y ai jamais réfléchi. Honnêtement, je n’y ai jamais réfléchi, ça s'est fait avec Marvin pour l'anthem des Fruitos et c'était une super opportunité. Ca s'est super bien passé parce qu'il a vraiment pris le temps de m'apprendre les choses et puis voilà vu que l’on s'entend bien sur les projets. Et je pense qu'il a fait un petit peu ce que moi j'aurais fait, et vice-versa. J'ai jamais réfléchi à développer plus que ça, honnêtement à suivre.
On verra à l'avenir alors ce que ça donne. Est-ce que tu as un dernier petit mot à dire à nos abonnés pour conclure ?
Bah déjà, allez follow MC Tonio (Instagram et Facebook) ! Les Fruitos aussi (Instagram et Facebook) ! Après voilà, vous avez une super communauté donc qu’ils continuent à vous suivre, qu’ils continuent à donner de la force à tous les projets français, les artistes, les MC, les festivals, les boÀƒÂ®tes de nuit, tout ça. Que le public français continue de suivre tous ces projets, de suivre toutes ces pages car dans l'ensemble, il y a des personnes très motivées qui font un travail de fou, dont vous faites partie, donc c'est cool.
Super. Merci beaucoup pour cette interview et à très vite.